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Histoire d’abeilles

L’équipe AUTOMATISME INDUSTRIE et les abeilles ont le plaisir de partager ce bulletin d’information avec vous.

Le Butineur

Pollinium, créateur de biodiversité

Bulletin d’information des abeilles AUTOMATISME INDUSTRIE
Engagé dans la volonté de défendre la biodiversité, AUTOMATISME INDUSTRIE s’investit dans le parrainage d’abeilles. Venez découvrir de l’intérieur et le temps d’une lecture la vie incroyable des butineuses. Bonne découverte aux curieux de la Nature !

 – Chronique du rucher –

Pique et pique et aïe, aïe, aïe !

Piquera, piquera pas ? Chaque visite de ruche est une loterie et rares sont les apiculteurs à échapper complètement à la piqûre de leur insecte néanmoins préféré. C’est surtout au moment de la récolte de miel que l’abeille se fait plus « agressive ». En réalité, elle défend son butin qui doit théoriquement servir à nourrir la colonie durant l’hiver. Un réflexe de défense qui est exacerbé à cette période de l’année où la fleur se fait rare. Elle est aussi plus facilement irritable par temps orageux ou frais. L’abeille ne pique que si elle est dérangée ou si elle se sent menacée. Un geste d’autant plus grave pour elle qu’elle y perd la vie : après la piqûre, tout l’organe se trouve arraché de l’abdomen. Sa propension à user de son aiguillon dépend aussi de la race à laquelle elle appartient. Certaines seraient ainsi réputées plus douces que d’autres, telles que les caucasiennes, les carnioliennes, les buckfasts ou les italiennes…

Comme pour toutes les espèces animales, ce sont surtout les croisements qui agiraient plus ou moins favorablement sur son caractère. D’où la nécessite de rechercher les races les plus pures possibles d’un point de vue génétique. Une mission à laquelle s’emploient de nombreuses associations, notamment concernant l’abeille noire, réputée plus agressive.

Qu’est-ce qui peut fâcher une abeille au point qu’elle se transforme, dard en avant, en kamikaze prête à mourir ? La liste est relativement longue… Il peut s’agir d’une visite de l’apiculteur par temps orageux ou d’une visite qui s’éternise ; d’une mauvaise manipulation de sa part, comme la chute d’un cadre à terre ou sur la ruche ouverte ; des opérations de prélèvements du miel en fin de saison ; du pillage de la ruche par des abeilles voisines ; de l’absence d’une reine dans la colonie ; d’une météo fraîche… Certains bruits ont aussi le don de l’irriter. Piocher ou ratisser son jardin à proximité du rucher n’est ainsi pas tous les jours une bonne idée ! Passer la débroussailleuse autour des ruches non plus. Mieux vaut le savoir… 


– HISTOIRE DE RUCHE –

Elle aime, ou pas ?

 – Des Abeilles et des Hommes –

Sécurité et Sérénité

Dans l’intimité de la colonie, chaque abeille bénéficie de la sécurité assurée par les gardiennes. Celles-ci se tiennent à l’entrée de la ruche, elles exercent un strict contrôle d’accès et, en plus, elles sont armées d’un dard ! Les abeilles qui se présentent sur le plateau d’atterrissage sont bienvenues si elles portent l’odeur de la ruche. En diffusant des phéromones spécifiques et échangées en continu au sein de la colonie, la reine assure une sorte de marquage olfactif qui facilite la tâche des gardiennes. Les abeilles étrangères à la ruche sont invitées à faire demi-tour. Bien sûr, les prédateurs de toutes sortes, papillons, guêpes, petits reptiles ou mammifères sont chassés sans ménagement.
Ainsi, chaque abeille vaque à ses occupations sans souci d’intrusion ou de menace. Cela favorise la sérénité de toutes et tous pour déployer ses talents, sans stress ni inquiétude. Dans l’entreprise, le manager se doit lui aussi d’assurer la sécurité matérielle et psychologique du personnel pour permettre à chacun de donner le meilleur de lui-même. La sécurité et la sérénité sont les conditions indispensables à la performance d’une organisation.

Henri Duchemin,
apiculteur, sociologue et fondateur de Melilot Consulting.
Retrouvez ces rubriques sur : http://melilotconsulting.com

Un Arsenal anti-piqûre
Si quelques apiculteurs visitent leurs ruches sans aucune protection – mais comment font-ils ! – la grande majorité des autres revêt une tenue spéciale avant d’aller dire bonjour à ses protégées. C’est souvent inutile, mais parfois indispensable. La tenue classique se compose d’une vareuse (ou combinaison) à manches longues, serrée au poignet et à la taille par un élastique, pour plus d’étanchéité. Surmontée d’un voile noir couvrant entièrement la tête, elle protège ainsi tout le haut du corps. Cette « »capuche » en filet, éloignée du visage par un système de chapeau rigide ou de baleines métalliques, s’attache à la vareuse au moyen d’une fermeture éclair. Détail important : la moustiquaire est noire pour faciliter la vision. En-dessous, l’apiculteur porte une paire de pantalons en grosse toile et des chaussures épaisses de préférence. Enfin, ne surtout pas oublier les mains, cibles favorites des abeilles ! Des gants en cuir souple, prolongés de longs manchons en toile, assurent une protection efficace. La meilleure d’entre elles restant encore la connaissance de ses abeilles, sachant qu’en la matière, il n’y a quand même pas de science exacte !

DAVANTAGE DE MIEL EN EUROPE

BREVES

« Les mots sont comme les abeilles : ils ont le miel et l’aiguillon»
proverbe suisse

Selon une étude de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la production de miel croît en Europe depuis 1960. Elle a atteint plus de 200 000 tonnes en 2018, avec quelque 12 millions de ruches, contre environ 70 000 tonnes en 1960 avec 10 millions de ruches. On notera cependant une production en dents de scie avec des années plus faibles, 2012 ou 2016.

Néonicotinoïdes autorisés

La France vient de présenter un projet de loi de ré-autorisation de l’utilisation d’un néonicotonoïde pour la culture de la betterave sucrière. Valable jusqu’en 2023, cette autorisation sera notamment assortie d’un plan « de protection des pollinisateurs ».

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